LE TEMPS
Le temps qui passe, le temps qu’il fait
PLUIE
Petite pluie légère, petite pluie de mai
Et les feuilles aux arbres se laissent caresser.
Les lilas sont éclos et les muguets aussi
Les hirondelles aux toits s’abritent sans soucis.
Chez soi, chacun espère que la terre respire.
Elle boit goulûment, elle avale, elle aspire,
Derrière ma fenêtre, j’attends que s’accomplisse
De la vie qui renaît le mystère complice.
LES ROSES DE SEPTEMBRE
Quelques roses tardives ont fleuri ce matin,
Au mur de la maison elles s’accrochent soudain
Écloses en septembre, elles voudraient être celles
Que l’on remarquera, que l’on trouvera belles.
Éphémères elles seront. Les brouillards de septembre
Le soleil et la pluie, et le chaud, et le gel
En auront vite raison. Elles passeront, mortelles.
Leur splendeur durera le temps d’une naissance.
Ainsi passe la vie dans une fulgurance.
UN MATIN DE JUILLET
Un matin de juillet, ciel bleu, ciel gris, ciel blanc
Un matin de juillet, hirondelles dans le vent,
Un matin de juillet, la rosée sur le pré
Un matin de juillet, les brumes dans mes pensées
Un matin de juillet, le soleil va venir
Un matin de juillet, la journée va s’ouvrir
Un matin de juillet, le café du matin
Un matin de juillet, l’espoir sur mon chemin
Un matin de juillet, je vois s’ouvrir les roses
Un matin de juillet, les petites qui reposent
Un matin de juillet, le nid de la maison
Un matin de juillet, commence ma chanson.
AVOIR SEIZE ANS
Avoir encore seize ans,
A l’âge adolescent,
Juste pour un instant,
Revenir au printemps.
Je cueillerais du muguet
Pour en faire un bouquet
Et je te l’offrirais
Au premier jour de mai.
Je graverais nos noms
Sur l’écorce d’un tronc,
D’une forêt sans nom
Ignorée du bûcheron.
Si tu oubliais l’heure,
De notre rendez- vous,
J'effeuillerais les fleurs,
Tombant sur pas du tout.
Je n’aurai plus seize ans.
Qu’importe, cependant.
Lorsque l’envie me prend,
Je remonte le temps.
PLUIE DE PRINTEMPS
C’est une simple petite bruine
Pas de ces pluies qui tambourinent!
Elle tombe presque en s’excusant
De ne pouvoir faire autrement.
De voir les gens se dépêcher,
Elle en est presque désolée.
Elle voulait un accueil sympa
Et non les voir presser le pas.
Son arrivée avait surpris
Tous les passants sans parapluie
Mais elle ne serait qu’une ondée
Elle partirait sans insister
Ses gouttelettes n’étaient pas très froides
Elles ne tombaient pas en myriades
C’est une fine pluie de printemps
Elle ne tombe pas sérieusement
Elle est venue à la demande
Des fleurs des champs, comme une offrande
A celles qui, au mois de mai
Se sacrifient en beaux bouquets.
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