Hommage aux ouvriers
Crédit: Roger PUISEUX
Quelques joyaux du Musée de la Métallurgie à BOGNY SUR MEUSE
La boutique
Si sombre était l’usine
Si clair était le feu
La sueur dégouline
Elle leur brûle les yeux.
Par la porte béante
Du four qui chauffe à blanc
Des tenailles géantes
Sortent le fer brûlant.
Le marteau de titan
Qui monte et qui descend
Frappe inlassablement
Faisant naître un volcan.
Dans la Vallée résonne
Un cœur et ses battements
C’est l’acier qu’on façonne
Depuis la nuit des temps.
Qu’elle soit d’un père, d’un frère
Ou d’un adolescent
C’est une poigne de fer
Cette main que l’on vous tend.
Dans cet enfer laïc
Naît la fraternité
Des hommes de la Boutique
Qu’on appelle ouvriers.
A deux doigts
Qu’elle rugisse ou pilonne
Frappe le fer chaud ou froid
La machine sanctionne
Sans pitié pour les doigts.
C’est le pied qui dérape
Malencontreusement
La machine qui frappe
Inexorablement.
Les aînés qui accourent
Vers le garçon blessé
Pour lui porter secours
Devinent la gravité.
Il est tout étonné
Veut remonter le temps
Pour pouvoir occulter
La vue des doigts manquants.
Puis la douleur survient
Les larmes d’un enfant
Qui regarde sa main
Il n’avait pas quinze ans.
Dans un récent passé
Cette main d’écolier
Sur les pages d’un cahier
Traçaient pleins et déliés.
Petit soldat blessé
Au sombre champ d’honneur
Un prix cher à payer
Pour le droit au labeur.
La forge
La roue à chien
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